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Doublure Stylo et ses mille projets d’écriture

Je ne vais pas me fendre d’un bilan 2023 ni d’une liste de résolutions 2024, si ce n’est dans la Niouzlet qui, si elle finit par paraître, devrait contenir un regard en arrière sur tout ce que je n’ai pas fait et sur le peu que j’ai accompli en 2023.

En attendant, ce billet va plutôt être un regard vers l’avant, sur toutes les histoires qui s’agitent dans ma tête et dont j’espère, un jour, accoucher sur le clavier.

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On récapitule les différents projets d’écriture en cours Image de storyset sur Freepik

Seule au monde

Les prémices de « Seule au monde » sont nés de mes trajets solitaires, écouteurs dans les oreilles pour me couper du reste du monde, et de mes angoisses de femme amoureuse et de mère. Le premier jet étant trop court pour constituer un roman, je ne sais pas encore à quel format sera ce texte.

Super Ménagère

Ce projet-ci est né d’un flash un peu fou que j’ai eu en rentrant après avoir emmené mon fils à l’école et y avoir récupéré le moule de son gâteau d’anniversaire, un inspirant moule à savarin qu’il m’a pris d’enfiler à mon poing par le trou au milieu. Quand j’ai croisé un homme dans une ruelle peu fréquentée, ma première idée a été de lui envoyer un uppercut savarinique dans la face, puis d’entrapercevoir toutes les conséquences désastreuses de ce geste.

Mon imagination s’est ensuite emballée en créant une super héroïne féministe qui punirait les blagues et autres crimes misogynes à l’aide de l’arsenal de la parfaite ménagère. Vêtue d’un tablier, d’un foulard vichy sur la tête et de bottes en vinyle rose, elle pourrait faire jaillir de ses mains du liquide vaisselle ou matérialiser des cocottes en fonte et ferait regretter aux hommes leurs blagues salaces et la moindre petite main aux fesses.

Quand j’ai pitché l’idée, pour la blague, à Julien Simon, mon responsable édito et mentor chez Rocambole/Doors, il ne m’a pas découragée. Ce que j’ai pris pour un encouragement. J’ai donc gribouillé un synopsis dans la foulée. Depuis, il me démange sans que j’ai pris le temps de m’y replonger.

Un thriller sur Rosalie, prostituée camée

C’est au cours d’un atelier d’écriture en ligne avec Michael Roch que Rosalie a vu le jour. La prostituée et/ou femme brisée et/ou droguée est une sorte d’obsession chez moi et Rosalie est un douloureux mélange des trois. Avec seulement 2 courts textes à son sujet et une vague idée de qui elle est, j’ai encore du mal à façonner son histoire, mais je n’abandonne pas encore l’idée d’écrire un jour ne serait-ce qu’une nouvelle pour raconter le deuil douloureux de cette femme dont l’enfant a été assassinée (on retrouve, comme par hasard, la perte de l’enfant, une autre de mes angoisses profondes).

La fabrique d’une fille

Ce texte-ci est du fait de Gaëlle Levesque, une amie autrice qui a initié ce projet et publié son propre volet sur Doors. En en discutant, on avait trouvé que cela pourrait être une belle idée que toutes les femmes qui le souhaitent livrent la façon dont elles ont construit, ou plutôt, dont l’entourage et la société ont façonné leur féminité et, éventuellement, comment elles ont déconstruit cette création pour bâtir la femme qu’elles aspirent à être.

Vampapires

Vampapires, subtil et délicat jeu de mots, a surgi après que j’ai douloureusement subi toutes les saisons de The Vampire diaries (merci maman pour cet inspirant calvaire). J’en ai retiré non seulement des dogmes d’écriture et de narration « à ne surtout pas faire », mais aussi une furieuse envie de parodier cette série. Sauf qu’à parodier une parodie (même involontaire), on se retrouve avec quelque chose qui ne ressemble pas à grand chose et qui ne dit rien.

Aujourd’hui, j’aimerais reprendre ce projet et en retirer cet excès de sexe dont les récits vampiriques nous abreuvent pour ne garder que le propos autour de l’abus et de la prédation.

Après avoir perdu le contrôle et provoqué 2 drames, Tara, une vampire de plus de 500 ans, remet en question son mode de vie et la nécessité de devoir tuer pour se nourrir. Persuadée qu’il n’est pas nécessaire de tuer les humains dont les vampires se nourrissent, elle crée une sorte de ferme d’élevage d’humains destiné·es à nourrir les vampires de passage, qui ont le droit de s’en nourrir sur tout les plans, mais l’interdiction formelle de les blesser ou les tuer.

Exercices de Stylo

Les « Exercices de Stylo » sont un projet d’écriture ludique sous contrainte qui me trotte dans la tête depuis belle lurette, mais qui ne pourra voir le jour que quand j’aurai la disponibilité pour le faire, puisqu’il s’agit de faire mon propre « exercice de style » à la manière de Raymond Queneau, à savoir réécrire le même texte de 100 façons différentes.

Le JdR comme support d’écriture à partir de parties solo

Ici, on est encore une fois plus dans l’envie que dans le projet en cours, mais, en gros, l’idée consiste à créer du contenu textuel en prenant le jeu de rôle comme support, puis à étoffer, travailler et éditer ce contenu pour parvenir à un récit abouti.

Par exemple, depuis peu, j’ai entamé une partie du jeu de rôle solo Chroniques d’un vampire millénaire qui me sert à développer l’histoire de Tara et à tenter de démêler l’intrigue de Vampapires.

Sondage

Si vous avez envie de voir un de ces projets se concrétiser avant les autres et m’aider ainsi à prioriser mes idées, vous pouvez toujours me faire part de vos desiderata dans ce sondage :

Pas de résolution, mais une aspiration

Comme la plupart des auteurices, mon cerveau grouille d’idées et quand ça grouille, c’est dégoûtant.

Si je me refuse à toute résolution, qu’elle soit bonne ou mauvaise, je ressens tout de même l’envie de concrétiser certaines idées. Oui, on peut rêver. On peut même espérer que mes envies correspondront à vos desiderata, il paraît que ça fait vivre !

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