Publié dans écriture

La méthode Actor Studio en écriture

Comme pas prévu, mais comme on s’y attendait, j’ai toujours une semaine de décalage pour la publication de cet article. Je compte sur votre indulgence pour tenir compagnie à la mienne. Cette semaine, l’atelier portait sur la technique Actor Studio transposée à l’écriture.

La méthode Actor Studio

Cette méthode est assez connue, et utilisée par la plupart des acteurs pour rendre leur performance plus réaliste et leur personnage plus convaincant. La technique est simple, puisqu’elle consiste à puiser dans sa propre expérience pour nourrir son jeu d’acteur. On recherche un souvenir pour ressentir les émotions qu’il suscite et on s’en sert pour donner corps au personnage.

Image par Björn Eichenauer de Pixabay

C’est comme ça que certain·es acteurices arrivent à pleurer de vraies larmes (avec de la vraie bave et de la vraie morve) là où d’autres se contentent de gémir en se déformant le visage dans d’atroces grimaces censées exprimer la souffrance morale.

La méthode Actor Studio transposée à l’écriture

Il s’agit de la même chose, mais à l’écrit. Elle permet de rendre l’émotion plus juste et le texte, plus immersif. Et oui, car qui dit émotion crédible dit identification ? Et qui dit identification dit empathie pour le personnage. Et là, c’est gagné. Parce que le but, c’est bien que læ lecteurice s’intéresse à notre personnage.

Image par Fathromi Ramdlon de Pixabay

Cette méthode peut rendre l’écriture plus pénible, parce qu’elle nous renvoie à des situations potentiellement douloureuses. Mais elle la rend également plus facile, car on n’a plus qu’à « raconter notre vie », en retirant le filtre de la situation initiale et en y apposant celui de notre personnage et de son histoire.

Il ne s’agit pas de raconter le souvenir, mais bel et bien de se souvenir de ce qu’on a ressenti dans une situation donnée et de le retranscrire à l’écrit en prêtant son émotion à ses personnages.

L’exercice de la semaine

Pour inaugurer l’exercice, j’ai choisi le thème « Grosse fatigue ».

Chronic fatigue syndrome

On s’est donc mis dans la peau de quelqu’un de très fatigué (ce jour-là, pour moi, ça n’a pas été très compliqué :p), on a fait appel au souvenir d’une fois où on était parfaitement crevé (fatigue morale ou physique) et on a rédigé un petit bout de texte pour exprimer l’épuisement de notre personnage.

À vous de jouer !

Voir le replay de l’atelier

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